Vous l’aurez sans doute déjà compris si vous suivez mes lectures « du moment », mon super héros préféré est Batman. Pas très original certes… Mais ça ne m’empêchera pas de vous en parler sans doute en profondeur un jour ou l’autre sur ce blog. En attendant regardons d’un peu plus près ce qu’on nous propose « vidéoludiquement » aujourd’hui avec la série des « Batman Arkham ».
Honte sur moi mais avant de me mettre à ces nouveaux jeux je n’avais joué qu’à un seul titre du chevalier noir : Batman Returns sur Lynx. De mémoire un bon jeu mais ultra difficile avec notamment des motards punks faisant l’essuie-glace sur l’écran, prêts à tout pour vous écraser.
Bref, aujourd’hui Warner nous propose toute une suite de jeux reprenant l’univers moderne de Batman, à savoir un Gotham sombre à souhait, corrompue à tous les étages, infestée de super-méchants, où un héros marqué et bodybuildé tente de faire régner la justice. Il est intéressant de noter que même si cette saga est sortie dans les mêmes eaux que la trilogie de Christopher Nolan au cinéma, elle n’est en rien une adaptation de celle-ci. Ici les développeurs réalisent un mix de différents éléments des comics, séries animées et films « modernes » de notre chauve-souris préférée. Tout cela en conservant l’élément indispensable pour moi : la personnalité des protagonistes.
On a affaire à un jeu d’action-aventure en vue à la troisième personne alternant principalement plateformes, infiltration et (/ou quand ça foire) beat-them-all. Durant les combats, Batman enchaînent les coups en virevoltant avec fluidité donnant cette impression juissive d’être le metteur en scène d’un des combats chorégraphiés de Dark Knight. Il y a des possibilités de parades via QTE, des mouvements aériens spéciaux, des éliminations à coup de batarang…mais cela n’est rien face aux combats contre les boss, certes très scriptés mais offrant ainsi un vrai moment épique. Niveau gameplay, vous pourrez bien entendu vous déplacer d’immeubles en immeubles au grappin, planer avec votre cape et bénéficierez des gadgets les plus connus du milliardaire masqué : gel explosif, batarang téléguidés, système de piratage…La partie enquête est également de la partie avec un mode de vision spécial permettant d’analyser l’environnement proche pour y détecter indices, ennemis etc…
Batman Arkham Asylum (2009)
Alors qu’il emmène le Jocker faire un petit tour à l’ombre à l’asyle d’Arkham, Batman remarque que les sbires de celui-ci sont présents en grand nombre dans les cellules suite à un incendie à la prison de Blackgate. Grâce à Harley Queen le gang va prendre le contrôle de l’établissement. L’objectif caché du meilleur ennemi de notre héros est en fait d’utiliser le venin de Bane (également incarcéré dans le bâtiment pénitentiaire) afin de confectionner un produit chimique décuplant la force : le titan. Votre route croisera également celle de l’Epouvantail, de Killer Croc et de Poison Ivy. Rencontres inoubliables, croyez en ma mémoire de poisson rouge…
Premier opus de la franchise, Asylum n’est évidemment pas exempt de défauts. Le principal étant que malgré de grandes zones de jeu, il s’agisse au final d’un immense couloir bien dirigiste. Heureusement le fait que l’action se déroule dans un espace clos (une île) et qu’il n’y ait alors aucun point de comparaison dans le style ne lui portera bien justement pas préjudice à l’époque. Aujoud’hui c’est un peu différent et je pense qu’y rejouer après avoir connu la suite de la série doit être un peu répétitif. Mais les points forts de la saga sont déjà là et les éloges journalistiques vont être telles que le jeu ira jusqu’à obtenir sa place dans le Guinness Book avec le titre de « jeu de super-héros le mieux noté de tous les temps par la presse spécialisée »! Impressive!
Batman Arkham City (2011)
Devant les fermeture de l’asile dont il était l’ancien directeur, ainsi que de Blackgate, Quincy Sharp, désormais Maire de la ville, décide d’enfermer les détenus dans des bas quartier d’Arkham. Ils peuvent y vivre libres pour peu qu’ils n’en franchissent pas les limites. Bruce Wayne s’y retrouve incarcéré et découvre qu’Hugo Strange, embauché par Sharp pour chapeauter les lieux, envisage de lancer le mystérieux protocole 10. L’enquête emmène Batman jusqu’au Jocker, gravement malade suite aux événements du jeu précédent, qui lui injecte de son sang, obligeant celui-ci à trouver un antidote pour eux deux au plus vite en plus de devoir arrêter les plans de Strange.
J’apprécie fortement ces liens, déjà présents dans Asylum mais exacerbés ici, entre notre héros et son Némésis qui illustrent parfaitement cette espèce d’ « attirance » malsaine entre les deux personnages. Les deux cherchant sans cesse à se neutraliser mais l’un ne pouvant vivre sans l’autre, ils ne parviennent jamais au final à mettre un terme définitif à l’existence de l’autre…à moins que…Au rayon des autres rencontres prestigieuses vous passerez le bonjour notamment à Mr Freeze, au Pingouin ou encore à Ra’s Al Ghul. Arkham City ajoute principalement l’open-world et la possibilité de jouer avec Catwoman et Robin (dans une moindre mesure).
Batman Arkham Origins (2013)
Comme son nom l’indique, Origins se déroule avant les deux autres jeux, alors que Batman débute sa carrière et peine encore à se faire des alliés au sein de la police. Notre héros va se retrouver avec un contrat commandité par Black Mask sur la tête. Il va donc lui falloir faire face à une ribambelle de vilains-pas-beaux très connus : Dead Shot, Deathstroke, Firefly, Bane…qui plus est le soir de Noël! Vous croiserez également le Chapelier Fou et…le Jocker : ben oui il faut bien qu’il y ait un lien avec Arkham Asylum quand même! Origins se veut un peu plus sentimental que les précédents : Alfred y est très présent et il y a même des allusions à l’assassinat des parents de Bruce.
Au chapitre des nouveautés, et bien pas grand chose en fait! De très loin on sent le réchauffé de City avec tout de même l’amélioration de la vision détective permettant de reconstituer en vidéo les scènes de crimes et surtout l’arrivée du mode multiplayer.
Lorsque l’édition collector a été annoncée avec sa superbe statuette de Batman soulevant le Jocker j’ai tout de suite su qu’il me la fallait absolument! Ni une, ni deux, à la date de disponibilité j’achète ma version PS3 sur Amazon (82€ tarif inférieur à la centaine proposée dans les boutiques traditionnelles). Une fois le carton en ma possession, très excité je le déballe pour découvrir…la version XBox 360! Grrr! Direction le site d’Amazon pour le retour, et là : « échange impossible, le produit n’est plus en stock ». WTF?! Effectivement rupture sur PS3 partout sur internet, les seules trouvables étant à plus de 130€! Alors que la version 360 est dispo partout. Alors simple erreur de la part d’Amazon? Mouais j’y crois moyen, je pense plutôt qu’on m’a livré ce qui restait! Bref j’ai revendu mon jeu sur Ebay et attendu la version Steam. Ceci dit je ne regrette absolument pas mon achat. Admirez plutôt!
Alors faut-il foncer sur ces jeux? Oui! Oui! Et encore oui! L’ambiance sombre à souhait, les personnalités des supers méchants très bien retranscrites, les combos ultra fluides alliés aux duels contre les boss bien réalisés, c’est du tout bon! Aller comme je suis un mec chiant, il y a tout de même quelques bémols. La ville est vide au possible : n’espérez pas y voir un passant, elle n’est peuplée que de bandits et de policiers…pour le moins étonnant à l’époque d’Assassin’s Creed ou de GTA. Notons aussi de nombreux bugs de collisions il n’est pas rare de se manger des éléments du décor sans conséquence heureusement lors de l’utilisation du grappin. Un petit regret pour finir : mais quand pourrons nous enfin conduire la Batmobile?!
Hello la commu, Vous avez déjà acheté sur Instant-box.fr(Ils vendent des Box avec des jeux vidéo), j’ai bien envie de me prendre une Box Steam vu les prix.J’attends vos avisMerci de votre aide,Merci de vos avis
zjwu5b